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- Conseil
Départemental de l'Environnement
- et des Risques Sanitaires et
Technologiques
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- séance du 1er mars 2007 :
ordre du jour et compte-rendu sommaire
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- Vous avez des remarques sur ces
dossiers, des informations, vous désirez des précisions ? contactez-nous
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1. COMPANS :
Demande d'autorisation d'exploiter en régularisation de la société CARTONNAGES TURQUET. |
Tout le personnel a reçu une formation
"sécurité".
Vote : adopté à l'unanimité. |
2. MITRY-MORY :
Prescriptions complémentaires pour la société GAZECHIM (SEVESO 2). |
L'A.S.M.S.N. retient que les problèmes
techniques semblent avoir bien été étudiés dans l'étude de dangers. Mais qu'en est-il
des actes de malveillance ? Il y a une surveillance vidéo et un contrôle strict des
entrées. Le Maire adjoint fait tout de même remarquer que des habitants de Mitry ont pu,
il y a quelques années, entrer sans problèmes sur plusieurs sites de la zone.
L'A.S.M.S.N. demande d'où viennent les wagons ? De Pont de Claix, Mulhouse et de l'Oise.
L'A.S.M.S.N. souhaite connaître la date du prochain C.L.I.C.. Auparavant, il y a une
nouvelle étude de dangers fin mars, puis l'élaboration du P.P.R.T.. La prochaine
réunion du C.L.I.C. est prévue en septembre 2007.
L'hydrogéologue s'interroge sur l'effet domino. Il sera étudié lors de l'élaboration
du P.P.R.T..
Le Maire adjoint demande la révision du P.P.I. car actuellement et compte-tenu du
périmètre (3km), des conséquences importantes en matière d'urbanisation pèsent sur 7
communes. Il souhaite une réunion des communes concernées.
Vote : adopté à l'unanimité. |
3. ARVILLE :
Autorisation sanitaire pour une déclaration d'utilité publique de captage d'alimentation
en eau potable du S.I.A.E.P. d'ARVILLE GIRONVILLE. |
Il s'agit de définir les protections
autour d'un captage d'eau potable.
L'A.S.M.S.N. fait remarquer que rien n'est prévu concernant les précautions à prendre
lors de la réfection de la chaussée de la route située dans le périmètre de
protection : technique utilisée, nature des matériaux constituant les différentes
couches... ? La Préfecture décide d'interroger l'hydrogéologue à ce sujet et propose
que désormais, pour toutes les zones de même type en Seine-et-Marne (chaussée
traversant un périmètre de protection de captage), une demande d'autorisation préalable
soit nécessaire avant tous travaux de réfection de la chaussée.
L'A.S.M.S.N. souhaite savoir comment les Mairies informent les propriéraires des
trerrains ainsi que les exploitants agricoles des différentes zones sur les contraintes.
Un courrier rcommandé est envoyé à tous les exploitants.
L'A.S.M.S.N. s'interroge sur la surveillance et l'entretien des bords de route (quelle
signalétique pour éviter l'épendage d'herbicides ?). Cela dépend des services du
Conseil Général.
Vote : adopté à l'unanimité, en rajoutant les prescriptions complémentaires
concernant les modalités de réfection de la chaussée. |
4. AUBEPIERRE -
BERNAY - VILBERT - COURTOMER : Demande de dérogation aux limites de qualité des eaux
destinées à la consommation humaine. |
L'A.S.M.S.N. demande quel sera le coût
de l'eau distribuée par les usines de Morsang et de Nandy, comparé au coût de l'eau
fournie par le captage actuel. Les surcoûts pour la population occasionnés par ce projet
devraient être co-assumés par les pollueurs. Quelles sont les incitations et les remises
en cause des techniques de culture ? La Préfecture fait remarquer qu'il y a maintenant
une réelle sensibilisation du monde agricole à ce problème de la pollution de l'eau.
L'A.S.M.S.N. demande si on ne peut conserver les puisages actuels de façon à vérifier
que la qualité de l'eau s'améliore suite aux efforts fournis. La D.D.A.S.S. expose que
chaque captage est une "porte d'entrée des polluants", que cela revient cher de
continuer à entretenir des captages inutiles et que mieux vaut les reboucher. Plusieurs
captages en Seine-et-Marne, judicieusement choisis, continuent cependant à être suivis
pour contrôler la qualité des nappes.
Vote : adopté à la majorité (abstention de l'A.S.M.S.N.). |
5. CHAMPAGNE
SUR SEINE : Autorisation sanitaire pour l'usine de traitement de l'eau potable. |
Abandon du forage de Vernou et
construction d'une usine de traitement qui pompera de l'eau dans la Seine.
L'A.S.M.S.N. fait remarquer qu'aucune information n'est donnée sur les polluants
présents dans l'eau du forage actuel et demande quelles sont les valeurs limites
dépassées dans l'eau distribuée ? Les nitrates.
Vote : adopté à l'unanimité. |
6. SEINE PORT :
Autorisation sanitaire et déclaration d'utilité publique d'un captage d'alimentation en
eau potable. |
Adoption de pétrimètres de protection
autour du captage et installation de traitement pour éliminer les pesticides.
Problème : il y a à faible distance, en amont du forage, une installation agricole non
conforme, avec accumulation de gravats et qui a pratiqué de l'abattage d'animaux
clandestin. Le Maire est intervenu ainsi que la D.D.S.V. (plusieurs procédures et
jugement en 2006). Depuis, il semble qu'il n'y ait plus de problème.
Vote : adopté à l'unanimité. |
7. CHAMPS SUR
MARNE : Prescriptions complémentaires relatives à la surveillance, l'inspection et l'entretien de la digue
murette anti-crue de la promenade des Patis. |
L'A.S.M.S.N. demande dans quel délai est
prévue la visite initiale. Elle est prévue cette année.
L'A.S.M.S.N. demande que le traitement des végétaux soit mécanique et n'emploie pas
d'herbicides. La Préfecture propose de rajouter dans l'annexe 1 : "les moyens
utilisés devront être compatibles avec la protection de l'environnement."
Vote : adopté à l'unanimité. |
8. VILLENOY :
Demande d'autorisation d'exploiter en régularisation pour la société de traitement de
métaux GALANOR. |
Utilisation de substances très toxiques
par cet établissement situé en zone pavillonnaire.
Une discussion s'engage pour savoir si le P.O.S. autorise ou non ce type d'activités à
cet endroit.
L'exploitant souhaite déménager (où ?). Il a signé une promesse de vente du terrain
avec un promoteur pour la création de Z.A.C.
Vote : adopté à l'unanimté. |
9. CHATEAU
LANDON : Prescriptions complémentaires pour TERRES BOCAGE GATINAIS (dépôt d'engrais
soumis à autorisation). |
Vote : adopté à l'unanimité. |
10. VARENNES
SUR SEINE : Demande d'agrément des véhicules hors d'usage pour S.P.O.A.. |
L'exploitant, en réponse aux questions
posées par le représentant de la Préfecture, dit qu'il respecte les prescriptions. La
Préfecture lui rappelle qu'elle peut à tout moment et à l'improviste effectuer
des visites de contrôle.
L'A.S.MS.N. émet de sérieux doutes sur le respect des prescriptions et sur le sérieux
des certifications obtenues, compte-tenu de sa visite sur place et des photos réalisées.
La dalle sur laquelle a lieu le démontage n'a pas de rebords et se situe en plein air,
avec un risque important d'écoulements dans la nature particulièrement par fortes
pluies. Le stockage de certains composants s'effectue aussi en plein air. Les grilles
d'écoulement sont mal entretenues et en partie obturées.
Vote : adopté à la majorité (2 abstentions : U.F.C. Que choisir et A.S.M.S.N.).
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11. GRANDPUITS
BAILLY CARROIS : Prescriptions complémentaires pour la société TOTAL. |
L'étude de dangers du craqueur
catalytique a été remise avec de gros retards malgré les courriers de la Préfecture.
Vote : adopté à l'unanimité. |
12.
FONTENAY-TRESIGNY : Prescriptions complémentaires pour cessation d'activités de la
FINANCIERE PORTEFOIN (traitement de métaux). |
Le sol et la nappe sont pollués
(composés chlorés dont trichloréthylène, tétrachloroéthylène, hydrocarbures,
métaux). Le terrain sera dépollué puis sera construit (habitations...). Des
restrictions d'usage sont prévues si la décontamination n'est pas suffisante.
L'A.S.MS.N. remarque qu'il y a des affirmations fantaisistes dans le rapport : "cette
technique [de dépollution] permet d'atteindre des seuils très bas de décontamination
sans générer de sous-produits de dégradation plus toxiques, l'ensemble des composés
chlorés étant convertis en CO2" !
Concernant les restrictions d'usage, l'A.S.M.S.N. n'est pas d'accord pour autoriser
certaines constructions dans ces zones car la mémoire humaine est volatile et ces
restrictions (exemple : interdiction de planter des arbres fruitiers) risqueraient d'être
vite oubliées.
Vote : adopté à la majorité (2 abstentions : architecte et A.S.M.S.N.). |
13. DAMMARIE
LES LYS : Autorisation d'exploiter une unité d'incinération de boues de station
d'épuration urbaines pour la COMMUNAUTE D'AGGLOMERATION DE MELUN VAL DE SEINE. |
L'A.S.MS.N. demande quel est le
combustible utilisé dans le four. C'est du gaz en période de démarrage, ensuite une
grande partie de l'énergie est fournie par la matière organique présente dans les
boues.
L'A.S.M.S.N. demande quels sont les toxiques présents dans ces boues qui empêchent leur
valorisation en agriculture ? Ces boues sont confomes à une utilisation en agriculture.
Quelle est l'origine de ces toxiques, quelle information-prévention est réalisée pour
limiter voire éliminer à la source ces toxiques ? Il y a très peu de toxiques. Des
démarches sont faites auprès des industriels avec des autorisations de rejets sous
certaines conditions.
L'A.S.M.S.N. note qu'alors que l'on connaît la raréfaction prochaine des sources
d'énergie non renouvelables et l'augmentation de leur coût, l'incinération des boues
apparaît comme un gâchis énergétique évident par rapport à la valorisation agricole
de boues non polluantes et évite de faire prendre conscience aux émetteurs de boues de
leurs responsabilités.
M. GENTHON, architecte, demande pourquoi ne pas utiliser un traitement par système
solaire. Ce n'est pas compatible avec les quantités à traiter. Les serres solaires ne
font que du séchage pour une valorisation agricole.
La D.D.E demande où en est la conduite sous siphon sous la Seine ? La maîtrise d'oeuvre
est en cours.
Vote : adopté à la majorité (1 abstention de la D.D.A.S.S et 1 voix contre de
l'A.S.M.S.N.). |
14.
INFORMATIONS DES MEMBRES DU CoDERST SUR LES PRIORITES 2007 DE L'INSPECTION. |
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