1.
Modification de l'arrêté inter-préfectoral actuellement en vigueur sur la procédure
d'alerte en cas de pic de pollution en région Ile-de-France qui remplace l'arrêté de
1999, modifié en 2002. |
Un certain nombre de textes
existent déjà (loi n° 96-1236 du 30 décembre 1996 sur l'air et l'utilisation
rationnelle de l'énergie, arrêté inter-préfectoral du 12 juillet 2002 sur les mesures
à prendre en cas de pic de pollution à lozone...). La modification proposée
permet une riposte graduée avec trois niveaux dalerte successifs. Les moyens à
mettre en euvre lors de ces pics de pollution concernent les sources mobiles
(obligation de contournement des agglomérations par les poids lourds, circulation
alternée, diminution de la vitesse de 20 km.h-1
) et fixes (industries
).
Il est rappelé que cest Airparif qui modélise les phénomènes de pollution atmosphérique à léchelle
régionale (avec cinq centres de surveillance en Seine-et-Marne).
L'ASMSN fait remarquer que le trafic aérien n'est pas concerné par les mesures à
prendre en cas de pic de pollution. Le rapporteur de la DRIRE objecte qu'il y a plus de
difficultés à mettre en oeuvre des mesures pour les avions (pas de possiblité de
contournement de l'agglomération parisienne, ni de réduction de la vitesse) et qu'il
faudra se référer au Plan de Protection de l'Atmosphère.
Le projet est adopté à l'unanimité.
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2.
PONTAULT-COMBAULT : Demande de prorogation de l'arrêté préfectoral
n°01/DAI/2E/142/DDE77 du Syndicat Intercommunal pour l'Assainissement et l'Aménagement
du Morbras pour terminer le programme de travaux d'aménagement et d'entretien des berges
du Morbras. |
La
demande de prorogation aurait due être déposée presque un an plus tôt.
LASMSN prétend que le programme des travaux na pas été respecté et a dailleurs
adressé un courrier à ce propos en 2002 par le biais du RENARD. La DDE affirme que la
visite de terrain prouve le contraire.
La mairie de Pontault-Combault et le SIAAM annoncent qu'une équipe de cantonniers de
rivière est pérennisée et qu'elle a suivi une formation dans les techniques
"douces" d'entretien de rivière. L'encadrement de cette équipe est réalisé
par le service des espaces verts, conseillé par Edater. La maîtrise foncière s'est
également développée et facilite les travaux. Ils acceptent volontiers de discuter du
projet avec le RENARD.
Le dossier est adopté avec une abstention
de l'ASMSN.
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3. SEPT-SORTS
: Société ROBBE - Prescriptions complémentaires |
Cette ancienne usine de traitement de
surface est aujourd'hui à l'abandon (société Robbe depuis 1975, rachetée en 1998, mise
en liquidation judiciaire en 2002). Des produits sont encore stockés sur le site et
peuvent se révéler dangereux : dégagements toxiques, risques d'incendie, pollution des
sols et des eaux souterraines, proximité de la Marne. En 2002, l'aide de l'ADEME avait
été refusée pour des raisons administratives : tous les moyens possibles devaient avoir
été mis en oeuvre pour tenter de trouver un responsable solvable. Depuis, ces
procédures ont été entrprises (mises en demeure, procès verbaux, arrêtés de remise
en état, procédure pénale en cours). La situation continue de se dégrader et les
risques d'accident et/ou de pollution de s'accroître. La mise en sécurité du site est
devenue urgente. Le dossier est passé en commission nationale des aides "sites et
sols pollués" de l'ADEME pour réaliser ces travaux, pour une valeur de 350 000
euros. Le recouvrement de cette somme par l'ADEME est très improbable vue
l'insolvabilité des responsables du site.
Le dossier est adopté à l'unanimité. |
4. Demande
d'autorisation d'exploiter un entrepôt, société Prologis à MITRY-MORY |
Il sagira dun entrepôt de
logistique concernant des produits de consommation courante (produits combustibles,
plastiques, bois), les produits dangereux étant interdits. La surface totale sera de 27
800 m2, incluse dans la zone industrielle du Moulin à Vent, au sein du périmètre de
protection de Gazechim. Les premières habitations sont situées à 25 m du futur
bâtiment. Lintégration paysagère est prévue par la ZAC (espaces verts
).
Les eaux vannes seront dirigées vers la STEP de Mitry-Mory ; les eaux pluviales
passeront par un séparateur dhydrocarbures avant dêtre déversées dans le
réseau public. 200 mouvements de poids lourds sont estimés quotidiennement, seulement en
journée et en semaine.
Le risque principal est celui dincendie. Des mesures préventives ont été
prévues : parois coupe-feu, extincteurs, systèmes dextinction automatique dincendie.
Le commissaire enquêteur a émis un avis favorable sur le dossier. Les conseils
municipaux de Mitry-Mory et de Compans sont également favorables, mais avec des réserves
qui ont été pour la plupart reprises dans le projet darrêté préfectoral.
La question des déchets de chantier a été soulevée : ils devront être pris en
compte dans le permis de démolition préalable à la construction du nouveau bâtiment.
Un avis contraire. |
5. Demande dautorisation
(et de régularisation) au titre de la loi sur leau pour lextension Est de la
ZAC des Tuilleries à Chelles |
Le demande concerne limperméabilisation, laugmentation des
réseaux deaux et la création dun bassin de rétention des eaux pluviales
(pour une pluie de retour 100 ans).Aucune observation nest apparue pendant lenquête
publique. Le conseil municipal de Chelles a donné un avis favorable, celui de
Vaires-sur-Marne na pas délibéré. Le commissaire enquêteur donne lui aussi un
avis favorable au projet.
Avec une abstention, le dossier est adopté.
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6. Demande dautorisation
au titre de la loi sur leau dans le cadre de la rénovation urbaine de MEAUX |
Il sagit :
* de la requalification dune zone naturelle du Pâtis avec aménagement sur 60 ha despaces
de détente et de loisirs,
* de la création de voirie publique avec remblaiement en zone inondable : ces
travaux suppriment un volume de 57 000 m3 dexpansion des crues dont 50 000 m3 seront
récupérés ailleurs.
Les eaux pluviales seront rejetées dans le réseau public.
Il est prévu un remodelage des berges en pente douce, bénéfique pour la faune et le
flore, ainsi que la création dun bras mort qui diversifiera les habitats. Les
travaux seffectueront en dehors des périodes de reproduction et de nidification.
Lenquête publique na soulevé aucune observation. Le commissaire enquêteur
donne un avis favorable à la demande dautorisation, tout comme le conseil municipal
de Meaux.
Le dossier est adopté à lunanimité en
espérant que les associations de pêche seront associées au projet.
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7. Loi sur leau :
assainissement de la ZAC du Chêne Saint-Fiacre |
Il est prévu trois bassins de régulation des eaux pluviales (pour une
fréquence centennale), des systèmes dabattement de la pollution et une
valorisation paysagère du site. Parallèlement, une demande de DUP est déposée pour
réaménager le ru des Corbins, en vue dévacuer les eaux des bassins : cela
nécessitera un entretien minimum pour pouvoir absorber les débits sans débordements
(recalibrage). La restauration du cours deau permettra également daugmenter lintérêt
écologique et paysager actuellement limité.
Le projet est compatible avec les documents durbanisme, le SAGE et le SDAGE.
Aucune observation na été mentionnée au cours de lenquête publique. Le
conseil municipal de Montévrain a émis un avis favorable sous réserve dun
aménagement paysager. Le commissaire enquêteur donne aussi un avis favorable mais
précise que les travaux doivent rester dans le périmètre des terrains appartenant à létat.
Une abstention.
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8. DIG et
demande dautorisation au titre de la loi sur leau dans le cadre du programme
pluriannuel dentretien du Bas Lunain |
Les travaux sur cet affluent de la rive droite du Loing concerne six
communes. Il sagit de travaux de nettoyage du lit, de renforcement des rives et de lentretien
de leur végétation. Lobjectif de qualité visé correspond à la classe 1A.
Limpact des travaux est relativement limité. Au contraire, le projet permettra de
faciliter lécoulement des eaux. Les produits de curage seront stockés en dehors
des bandes enherbées situées en limite des cultures.
Deux observations sont apparues au cours de lenquête publique. Le commissaire
enquêteur donne un avis favorable.
Le dossier est adopté à lunanimité.
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9. Demande dautorisation
de FM Logistics à MAROLLES SUR SEINE |
Ce projet de plateforme de plus de 83 000 m2 jouxte lautoroute A5,
ce qui en facilitera laccès. Lentrepôt stockera des produits destinés à la
grande distribution (conditionnement avant expédition). Les impacts du projet sont
identiques à nimporte quel entrepôt, avec 300 mouvements de poids lourds
journaliers (ils arrivent sur rendez-vous, donc pas tous en même temps).
450 emplois seront créés sur ce site.
Deux zones ornithologiques se trouvent à proximité de linstallation. La question
de léclairage du site a été prise en compte dans le dossier afin de gêner le
moins possible la faune avicole. Lintégration paysagère du bâtiment est
également prévue, malgré la réticence du pétitionnaire à installer un merlon pour
limiter limpact sur la zone ornithologique.
Le commissaire enquêteur a donné un avis favorable suite à une enquête publique sans
observation. Le service départemental dincendie et de secours donne aussi son
accord.
Une question concernant la localisation du captage deau potable situé à 2,2 km du
site nobtient pas de réponse (amont ? aval ?).
Un échange relatif à ce projet a opposé lASMSN au secrétaire général et à
Monsieur Satiat (CG). Alors que lASMSN déplorait le nombre de plateformes
logistiques sur le département, on lui répondait quelles étaient une chance en
terme demplois, le trafic de camions et latteinte à la biodiversité étant
alors jugés très accessoires et tout à fait acceptables, tout comme la précarité des
emplois proposés. LASMSN a également déploré le manque dencouragement à
la production dénergie et à la récupération deau de pluie.
Un avis contraire, une abstention.
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10. Demande dautorisation
de Initial BTB (laverie industrielle) à NANGIS |
La laverie traite 21 t de linge par jour alors que lautorisation quelle
détient ne permet de laver que 15 t par jour. La société demande donc une
régularisation et une extension des volumes.
Les rejets seront donc plus importants. Ils passeront par une station de pré-traitement,
la station destinée aux eaux industrielles avant de rejoindre la STEP. Il faut noter que
larrêté dautorisation de 1991 nest pas respecté concernant la DCO et
la DBO5.
Aucune observation pendant lenquête publique. Le commissaire enquêteur et le
conseil municipal donnent un avis favorable sur le projet. La DDASS et la DDAF ont fait
des observations qui ont été reprises dans le projet darrêté préfectoral.
Une incohérence dans le dossier a été soulevée concernant lobjectif de
qualité du milieu récepteur (classe # données chiffrées). La DRIRE se charge de
vérifier.
Le dossier est adopté à lunanimité.
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11.
Demande dautorisation de la Société Métaux Plus dans la zone industrielle de
TOURNAN EN BRIE |
La société
demande lautorisation dexploiter un atelier de récupération de déchets de
métaux et de transit de DEEE. Les DEEE sont juste stockés dans un local muni de murs
coupe-feu mais ny sont pas démantelés. Il y a donc moins de risques de libération
de sels, plomb
Les eaux collectées passeront au travers dun débourbeur déshuileur.
Avec une observation, le commissaire enquêteur conclut lenquête publique par un
avis favorable. De même, le conseil municipal de Tournan, le SDIS et la DDASS donnent
leur approbation.
Le dossier est adopté à lunanimité.
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12. Demande dautorisation
pour un funérarium à AVON |
Deux observations
ont été notées lors de lenquête publique concernant la hauteur des murs et le
stationnement.
Le conseil municipal dAvon ainsi que le commissaire enquêteur ont donné un avis
favorable.
Le dossier est adopté à lunanimité.
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13. Directive
des eaux résiduaires |
Elle fait suite à la condamnation de la France par la Cour de justice des
Communautés Européenne pour non respect de la directive 91/271/CEE (insuffisance de
délimitation des zones sensibles et retard dans la mise aux normes de certaines STEP). Le
projet voit donc la révision de la délimitation des zones sensibles à leutrophisation
et impose un traitement plus rigoureux que les seules matières organiques, notamment
concernant le phosphore.
Ces zones sensibles couvrent actuellement presque tout le département de Seine-et-Marne.
Le projet prévoit de classer la totalité du département.
Le projet est adopté à lunanimité. |
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